Illustres tombes - Essonne

Cimetière de Saclas
KAYANAKIS Nicolas (1931 – 2008)
Né en Tunisie en 1931, diplômé de Sciences Po (SP 1951), Docteur ès lettres, Croix de la Valeur Militaire enfin, Kayanakis fut très impliqué dans le combat nationaliste. Son rôle fut essentiel dans la renaissance des Etudiants d'Action Française dont il fut Secrétaire Général, mais aussi dans les premiers combats de l'Algérie Française et dans l'O.A.S.
Après avoir rejoint l'armée de l'air puis l'armée de terre française en Algérie, il commande en second le 14è Régiment de chasseurs parachutistes. Kayanakis participe aux événements d'Alger puis prend la tête du réseau OAS Métropole Jeunes. Cet engagement fidèle, plus particulièrement envers les Harkis dont il avait apprécié les qualités militaires et humaines durant la guerre d'Algérie, lui vaudra d'être arrêté à Dax en septembre 1961, puis de nouveau à Paris en mai 1962, après son évasion de décembre 1961.
Condamné à 10 ans de détention criminelle, Kayanakis fera le "tour" des prisons françaises : la Santé, Fresnes, Toul, les Beaumettes, l'Ile de Ré... où séjourneront jusqu'en 1968 plusieurs milliers de Français qui n'avaient pas voulu renier leurs engagements envers les Français d'Algérie. Il sort de prison en 1966 et publie son premier roman intitulé Derniers châteaux en Espagne.

Kayanakis se lance dans une carrière de consultant international auprès des directions générales et de repreneurs d'entreprises en difficulté. À l'issue de sa carrière, en 1997, il soutient à Sciences Po une thèse d'histoire sur l'action psychologique et la propagande de l'armée française puis publie un livre intitulé Algérie 1960 : la victoire trahie.
Kayanakis fut membre du Mouvement Jeune Révolution puis, de 1971 à 1973, de la Nouvelle Action Française. De 1998 à 2001, il est secrétaire général puis vice-président du Centre Royaliste d'Action Française, dirigé par Pierre Pujo. Il fut directeur administratif et financier de la revue royaliste Les Épées. Il s’est éteint dans la nuit du 5 au 6 octobre 2008 et ses obsèques ont été célébrées le 10 octobre 2008 en l'église Saint Germain l'Auxerrois.

Cimetière de Val St Germain
VENTURA Lino (1919 – 1987)
Bien que n’ayant jamais demandé la nationalité française par respect pour ses origines italiennes, Lino Ventura, qui a passé la plus grande partie de sa vie en France et parlait français sans aucun accent italien, tient une place majeure dans la liste des grands acteurs du cinéma français. Ses prestations dans Touchez pas au grisbi, Razzia sur la chnouf, Les tontons flingueurs ou le Clan des Siciliens, mettent en exergue sa ‘gueule’ et son talent inné de comédien. Fondateur de l’association d’aide aux enfants handicapés Perce-Neige, Lino Ventura est décédé à St Cloud le 22 octobre 1987.

Cimetière de Verrières Le Buisson
REGNIER David (1925 - 1944)
Né le 27 août 1925 et inhumé à Verrières Le Buisson, David Régnier est en seconde au lycée Lakanal de Sceaux quand survient la deuxième guerre mondiale, pendant laquelle il sera un compagnon de route d'Honoré d'Estienne d'Orves dont il jure de poursuivre le combat. En 1942, au lycée parisien Louis le Grand, il se lie d'amitié avec Philippe Viannay, fondateur du réseau Défense de la France.  Après avoir été membre puis responsable du Corps Franc de protection de Défense de la France en avril 1944, il rejoint le maquis de Seine et Oise / Nord (devenue Yvelines) au printemps 1944, où il s'illustre activement. Puis il est arrêté au camp de Ronquerolles dans le Val d'Oise après une défense héroïque, avant d'être fusillé le 20 juin 1944 à l'Isle Adam dans le Val d'Oise également, à l'âge de 18 ans.




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